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dimanche 30 novembre 2014


Le Point.fr - Publié le 16/01/2012 à 06:56 - Modifié le 16/01/2012 à 13:27

Le candidat PS pour 2012 n'a "pas voulu donner l'impression de venir serrer des mains" lors de son déplacement à la Martinique.

Après la perte du triple A de la France, François Hollande en a profité pour évoquer la situation économique et sociale de l'outre-mer. Après la perte du triple A de la France, François Hollande en a profité pour évoquer la situation économique et sociale de l'outre-mer. © Jean-Michel André / AFP
Peu après 18 heures, François Hollande arrive sur la jetée de Fort-de-France, en Martinique, appelée le Malécon par les habitants, comme la célèbre promenade du bord de mer de La Havane. Il fait déjà nuit, mais encore doux. Le bain de foule ne dure que 20 minutes : l'assistance n'est pas épaisse ce dimanche soir. Mais c'est un évènement en soi, puisque c'est la première fois depuis son arrivée aux Antilles, samedi, que le candidat PS pour 2012 va au contact direct de la population.
La veille, en Guadeloupe, entre rencontres avec des responsables de la gauche locale et un meeting pas franchement réussi - salle aux trois quarts pleine, première partie d'une heure et lumière qui saute ,- Hollande a annulé son rendez-vous avec une association carnavalesque. En Martinique, où il a débarqué dimanche à la mi-journée, il a passé l'après-midi à l'hôtel d'affaires Valmenière. Il a déjeuné avec des responsables de gauche au huitième étage, rencontré des chefs d'entreprise dans une salle du sous-sol.

Ne pas "se donner en spectacle"

Décidément, ce déplacement triple escale - il sera lundi en Guyane - se veut sérieux, sobre, presque austère.... La faute à la perte du triple A, mais aussi à la situation économique et sociale outre-mer. En Guadeloupe, le chômage des jeunes est de 60 %, en Martinique, le chômage atteignait 21 % au deuxième trimestre 2011. Hollande ne veut donc prendre aucun risque, il sait qu'il est "observé", dit-il, et qu'à moins de trois mois de la présidentielle il ne doit prêter le flanc à aucune polémique. Au risque donc de se couper des gens ?
En foulant le Malécon, Hollande se défend : "Il y a beaucoup de travail à faire, beaucoup d'écoute à réserver aux acteurs économiques, aux élus." Il veut "être en phase avec ce que peut traverser le pays", qui "n'a pas envie nécessairement que l'on se donne en spectacle". "Je ne peux pas donner l'impression simplement de venir serrer des mains, embrasser", dit-il, en insistant : "Une campagne, ça n'est pas des promesses et des embrassades, ce sont des engagements qui doivent être tenus."
La confiance, "c'est ça, le mot !"Lorsqu'une militante déplore qu'il ne puisse "pas profiter du pays", compte tenu de son timing si serré, il lance : "Je ne suis pas là pour profiter du pays, mais pour que le pays profite de moi." Un militant le supplie : "Mettez-nous en confiance ! Dites ce qu'il faut pour qu'on ait confiance en vous." Hollande s'emballe : "La confiance ! Voilà, c'est ça, le mot !" Après avoir déposé une gerbe sur la stèle aux morts du crash de la West Caribbean, en 2005, il file au centre culturel Aimé-Césaire pour son meeting. L'ambiance est nettement plus chaleureuse qu'en Guadeloupe, la salle plus petite, moins de 1 000 places, et plus accueillante. Mais le ton reste sérieux. Hollande récite d'abord ses grands classiques, le souvenir douloureux de la soirée du 21 avril 2002, la "faute" du gouvernement d'avoir fait de la sauvegarde du triple A une priorité, ses attaques contre la TVA sociale, qu'il a déjà dit vouloir abroger en cas de victoire, sa volonté de redresser la France, sa promesse de "faire de l'école de la République une priorité budgétaire" et de mettre en place son contrat de génération. Il s'adresse aussi aux Martiniquais : "Je sais ce que vous espérez reconnaissance, dignité et identité." Pour cela, il leur demande "de faire que le candidat qui est là devant vous devienne le prochain président de la République".
Finalement, il évoque des paroles du poète Aimé Césaire, décédé en 2008. Après l'avoir cité : "C'est une lutte entre combat de l'ombre et de la lumière. C'est une lutte entre l'espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur. Je suis du côté de l'espérance, mais d'une espérance conquise, lucide." Hollande conclut : "Je suis le candidat aujourd'hui de l'espérance lucide." Ne lui reste plus qu'à donner sens à cette formule

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