"Monsieur le président "
Je vous accuse, vous , ainsi que monsieur Castaner, et l’ensemble de ce
gouvernement qui vous soutient, d’avoir non seulement bafoué sans
scrupules les droits des citoyens français, mais également la
déclaration universelle des droits de l’homme.
Vous avez accusé les désormais célèbres gilets jaunes d’être
responsables des dégâts humains subis par les forces de l’ordre, ainsi
que des dégâts matériels sur Paris et l’ensemble du territoire français.
Or, je vous accuse d’être responsables de cet état de crise inédit,
que monsieur Castaner définit comme « contentieux social », sans lequel
ces débordements et ces drames humains n’auraient pas eu lieu.
Je vous accuse, non pour les erreurs de vos prédécesseurs, mais pour
avoir aggravé une situation sociale déjà presque invivable, vous qui
voyez le monde de façon binaire : "les gens qui réussissent, et ceux qui
ne sont rien".
Je vous accuse d’avoir, sous couvert de prétextes écologiques,
augmenté des charges déjà écrasantes, qui finalement ne seront quasiment
pas reversées au budget alloué à l’écologie, dont vous n’avez
probablement cure, vous qui vous déplacez en jet privé pour vous rendre
en Belgique...
Je vous accuse d’exiger des français de grands sacrifices, alors même
que vous vous avérez être incapable de montrer l’exemple, tant en
matière d’écologie que concernant votre train de vie et celui des
gouvernements passés et présents.
Vous qui dépensez des sommes exorbitantes, notamment pour de la
vaisselle ou une piscine hors sol, vous êtes le premier président
français qui prétexte des raisons de sécurité pour ne pas vous baigner
sur la plage qui jouxte la résidence d’été présidentielle.
Et vous vous étonnez de ce que votre peuple s’indigne ?
Lors de manifestations des gilets jaunes, j’ai moi-même, ainsi que des milliers d’autres personnes, été "parquée".
Je n’ai pas déposé de déclaration de manifestation, et cela n’a sans doute pas été fait.
Néanmoins, selon l’article 7 de la Déclaration des droits de l’homme
et du citoyen, "Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans
les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a
prescrites."
Or, j’estime que les actes que vous avez autorisé s’apparentent à de la détention :
Nous avons été bloqués, autour et dans Paris, par groupes plus ou
moins grands, afin de nous empêcher de nous réunir, ce qui constitue une
atteinte à notre liberté de circuler.
Toute personne portant sur elle, ou ayant en sa possession un gilet
jaune était confinée par des barrages policiers, durant plusieurs
heures, sans possibilité de boire, se restaurer ou faire ses besoins.
Au cours des nombreuses fouilles que nous avons subies, les forces de
l’ordre retiraient lunettes de piscine ou de ski, masques respiratoires
en papier et sérum physiologique, qui avaient pour seule vocation de
nous protéger, et avec lesquels nous aurions été bien incapables de
blesser qui que ce soit.
Or, il n’existe à ma connaissance aucune loi française interdisant d’avoir ces objets.
Vous cautionnez l’utilisation de canons à eau, et autres camions
blindés ayant pour but de diviser les cortèges, lesquels sont là par
votre faute.
En outre, nous avons essuyé des tirs de grenades GLI F4, de
Flash-Ball ainsi que des gaz lacrymogènes très concentrés, donnant une
sensation d’asphyxie, alors même que la foule était pacifique, encore
une fois, pour empêcher les rassemblements de plus grands groupes.
Enfin, lorsque, faute de pouvoir respirer suffisamment, nous avons
voulu quitter les lieux, les forces de l’ordre nous ont sommé d’enlever
nos gilets jaunes et de les laisser sur place si nous voulions sortir.
Ainsi, nous devions leur donner notre seule arme, et symbole du mouvement.
Certains, paniqués de se sentir suffoquer se sont vus obligés de céder.
Parqués, humiliés, et gazés.
Cela ne rappelle que trop de sombres heures, mémoires du passé...
Vous avez remercié l’ensemble des forces de l’ordre pour leur courage
et leur professionnalisme sans jamais souligner ni déplorer que
certains aient abusé de leur pouvoir, ce que vous avez donc cautionné.
C’est pourquoi je vous accuse d’être responsable de violences
policières et de préjudice moral, ainsi que de centaines de blessés, de
mutilés, ayant subi des tirs de Flash-Ball en plein visage (alors même
que vos forces de l’ordre sont censées viser le bas du corps), ou ayant
eu une main arrachée par des grenades GLI F4, que nous sommes le seul
pays européen à utiliser pour le maintien de l’ordre, en raison des
blessures graves qu’elles peuvent causer.
J’estime que l’ensemble de ces agissements, bafouant, entre autres,
l’article 432-4 du code pénal et l’article 7 de la déclaration
universelle des droits de l’homme, ont été abusifs et disproportionnés,
contraires aux droits humains et citoyens.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie de croire,
Monsieur le président, à l’expression de mon plus grand respect pour la
France et pour ce qu’elle fut.
beaucoup de textes appropriés à l'actualité; des commentaires, des images et surtout de l'humour!!!
L ' OBSERVATOIRE METEO...! VIVE LE NUCLEAIRE...!
La Carmagnole Révolution française
La Santé Retrouvée- grâce à l'Homéopathie expliquée et appliquée -------par le Docteur HORVILLER
TOUS ENSEMBLE, POUR LA RECUPERATION DE NOS MILLIARDS VOLES , LORS DE L' ERREUR PRIMAIRE D ' UNE DIVISION !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire